Gustave-Louis Jametel

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Gustave Jametel
Illustration.
Fonctions
Député français

(18 ans, 8 mois et 6 jours)
Élection 20 février 1876
Réélection 14 octobre 1877
21 août 1881
18 octobre 1885
Circonscription Somme
Législature Ire, IIe, IIIe et IVe (Troisième République)
Groupe politique Union républicaine
Président du Conseil général de la Somme

(2 ans)
Maire de Marestmontiers

(28 ans)
Sénateur français

(2 ans, 8 mois et 27 jours)
Réélection 4 janvier 1891
Circonscription Somme
Conseiller général de la Somme

(22 ans)
Circonscription Canton de Montdidier
Prédécesseur Étienne Cardenier-Poitevin
Successeur Clovis Bourdon
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Ancien 4e arrondissement de Paris
Date de décès (à 71 ans)
Lieu de décès Pau
Profession Avocat
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Gustave-Louis Jametel, né le à Paris et mort le à Pau, était un avocat et homme politique français.

Biographie

Petit-fils d'Antoine Jametel (1741-1794), bourgeois de Paris et membre du conseil général de la commune de Paris[1], il est le frère du banquier Amédée Jametel, président de la Société industrielle des téléphones, le beau-frère de François Dufraigne, l'oncle de Georges Jametel, créé comte romain par le pape Léon XIII en 1886, marié à la duchesse Marie de Mecklembourg-Strelitz (fille du grand-duc Adolphe-Frédéric V de Mecklembourg-Strelitz) et amant de l'infante Eulalie de Bourbon, ainsi que le grand-oncle de Maurice Jametel.

Élève du collège royal Charlemagne, il se fit recevoir avocat en 1845, devint secrétaire de la conférence des avocats du barreau de Paris, fut agréé près le tribunal de commerce de la Seine en 1851 et membre de la chambre des agréés.

Il quitta les affaires en 1861 pour se fixer à Marestmontiers, dont il devint maire, et où il s'occupa d'agriculture. Pendant l'occupation allemande, il fut délégué par les maires du canton de Montdidier pour les représenter vis-à-vis des autorités militaires de l'armée envahissante ; il fut arrêté pour avoir résisté à leurs exigences et sa maison fut mise sous séquestre.

Lors des élections du pour les conseils généraux, il se présenta, avec succès dans le canton de Montdidier. Le , il fut candidat aux élections législatives et fut élu député de Montdidier. Il fit partie de la majorité des « 363 », et l'emporta, après la dissolution de la Chambre par le cabinet du , au scrutin du .

Réélu, le , Jametel fut membre de la commission du budget, et l'un des rapporteurs de la commission des tarifs de douane.

Jametel fut, en 1883, l'un des fondateurs du « groupe agricole » qui compta près de 150 membres. Il le présida pendant deux ans, et renonça spontanément à cette présidence pour provoquer son remplacement par Jules Méline, quand ce dernier quitta le ministère de l'Agriculture, à la chute du gouvernement Ferry le .

Jametel fut réélu de nouveau, en , et passa au Sénat le , où il continua à défendre l'agriculture, et y siégea jusqu'à sa mort.

Fonctions politiques

Notes et références

  1. Michel Huberty, L'Allemagne dynastique. 7. Oldenbourg. Familles alliées H - L, 1994

Sources

  • « Gustave-Louis Jametel », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
  • « Gustave-Louis Jametel », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]

Liens externes

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